Dans les rues de Jérusalem, on les reconnaît à leurs longs costumes et grands chapeaux noirs. Leurs épouses portent perruques et jupes sous les genoux. Ces ultra-orthodoxes juifs prônent une lecture fondamentaliste de la Torah et refusent la société moderne. Ils forment une petite communauté radicale, très fermée, hermétique même, dont l’influence pèse de plus en plus sur la société israélienne. Pour la première fois, une journaliste a réussi à pénétrer cet univers fermé, avec une caméra. Elle en rapporte un témoignage troublant. Un document rare, un portrait d’hommes, de femmes et de leurs très nombreux enfants, dont les projets sont une menace contre les principes démocratiques de l’état d’Israël. Un film de Bethsabée Zarka
La Securities and Exchange Commission (SEC) des États-Unis a décidé de rejeter son procès très médiatisé contre le PDG de Ripple, Brad Garlinghouse, et le co-fondateur Chris Larsen.
Cette demande fait suite au rejet par un juge américain de l’appel de la SEC contre une décision de juillet en faveur de Ripple.
La SEC abandonne le procès contre les dirigeants de Ripple La manœuvre juridique a commencé en 2020 lorsque la SEC a accusé Ripple d’avoir collecté plus de 1,3 milliard de dollars grâce à une offre non autorisée de titres d’actifs numériques. Cependant, une décision historique rendue en juillet a déclaré que les ventes du XRP de Ripple au grand public ne constituaient pas une sécurité .
Ce dernier développement de la SEC visant à demander un licenciement signifie un écart majeur par rapport à sa position initiale. Le directeur juridique de Ripple, Stuart Alderoty, a déclaré que la décision de l’agence d’abandonner le procès n’était pas un règlement mais une « reddition ». Cela a trouvé un bon écho auprès du secteur, car cela pourrait potentiellement avoir un impact sur le cadre réglementaire plus large entourant les crypto-monnaies.
Le PDG de Ripple, Brad Garlinghouse, a souligné qu’il était :
« Ciblé par la SEC dans une tentative impitoyable de ruiner personnellement [lui] et l’entreprise que tant de personnes ont travaillé dur pour construire pendant plus d’une décennie. »
Pourtant, il a célébré « une autre victoire » et a condamné la SEC pour :
« À plusieurs reprises [garder] son œil sur le ballon tout en rencontrant secrètement des gens comme Sam Bankman-Fried. »
Les effets de ce changement juridique se sont fait sentir sur le marché de la cryptographie. Le prix du XRP a connu une hausse notable de plus de 6 %. Même si elle a légèrement reculé par rapport à ses sommets, la réponse positive du marché souligne les implications significatives de ce revirement juridique.
Les bas-fonds reste avant tout un grand film de comédiens. Louis Jouvet dans le rôle d’un mondain déchu et désabusé y est savoureux tandis que face a lui Jean Gabin lui oppose sa force et son appétit de vivre.
Toutes les scènes en commun de ces deux immenses comédiens sont magnifiques. Ce classique du cinéma d’avant-guerre est une critique pertinente et cynique de la méchanceté et de l’hypocrisie de la race humaine dans lequel Jean Renoir nous montre une société à deux vitesses avec les bourgeois et les nantis d’un côté et la misère populiste de l’autre avec son cortège de misère et de souffrances. Pépel (Gabin) et le baron (Jouvet) tentent tous deux d’échapper a leur sinistre destin. Le premier y parviendra grâce l’amour et la confiance d’une femme tandis que le second trouvera dans cette société d’oubliés le repos et la paix intérieure qu’il cherchait depuis toujours . Beaucoup plus engagé qu’il n’y paraît les bas-fonds est un modèle de critique sociale de l’époque , un classique avec un grand C.
Ces nouveaux feux ont été installés à Séoul en Corée du Sud dans le but d’être vus par les piétons qui marchent sans décoller les yeux de leur téléphone.
Les piétons qui marchent en regardant leur téléphone ne voient pas les feux rouges. C’est le problème auquel tentent de répondre ces feux d’un nouveau genre : situés au sol, au bord du trottoir, devant les passages piétons. À Séoul, en Corée du Sud, 1200 feux de ce type ont été installés.
La ville a déclaré vouloir continuer d’équiper les rues de ces feux pour protéger les « smombies », contraction de « smartphone » et « zombie ». Le système fonctionne également pour dissuader les enfants de traverser, signalent les autorités.
Déjà testés dans quelques autres pays Des installations similaires avaient déjà été mises en place aux Pays-Bas en 2017, comme le rapportait la BBC, et étaient à l’époque testées dans une ville en Allemagne. Ces feux ont également fait leur apparition à Singapour en 2017 ou encore à Tel Aviv, en Israël, en 2019.
C’est le ciel qui va être de moins en moins content par autant d’ignorance…
Voilà donc reparti, Michel Gondry, pour un tour avec Le Livre des Solutions, un manifeste vindicatif où il va mettre en relief les affres de la création et ses propres atermoiements. À travers le personnage de Pierre Niney, un réalisateur aussi angoissé qu’exécrable, il règle ses comptes avec le système, les producteurs, les techniciens incompétents et tous ceux qui ne comprennent rien à son art… Le film entend décortiquer un processus créatif alternatif, sauf que le personnage du film n’a aucun talent : il fait de la merde en amateur, mais il y croit à fond, en son talent. Alors qu’en réalité il vampirise celui de ses collaborateurs pour réussir à faire deux-trois trucs et ensuite s’attribue tout le mérite… A noter, cependant, que les acteurs font le travail. Ils sont irréprochables. Eux ! Le Livre des Solutions est d’une malhonnêteté intellectuelle sans précédent. Et si bel et bien le public est juge, alors les longs métrages de Michel Gondry, en ce qui me concerne, c’est terminé !
Allan Stewart Konigsberg, dit Woody Allen /ˈwʊdi ˈælən/1, est un réalisateur, scénariste, écrivaina, acteur, dramaturge et humoriste américain, né à New York le 1er décembre 1935 selon les encyclopédies (Encyclopedia of World Biography, Britannica, UXL Encyclopedia of World Biography, Universalis) ou le 30 novembre 1935 selon son autobiographieb.
Réalisant pratiquement un film par an depuis le début des années 1970 au cours desquelles sa popularité a explosé, Woody Allen est l’un des cinéastes américains les plus connus et les plus prolifiques de ces cinquante dernières années. Les comédies de mœurs, souvent sur fond de psychanalyse, sont incontestablement son domaine favori bien qu’il s’essaye parfois à d’autres genres. Il se met lui-même en scène comme acteur dans un grand nombre de ses films, incarnant souvent un personnage proche de lui-même, caricature de l’intellectuel juif new-yorkais en proie à des affres tragicomiques, essentiellement d’ordre sexuel, existentiel et/ou métaphysique.
Il a obtenu de nombreuses récompenses cinématographiques, dont quatre Oscars en tant que meilleur réalisateur et meilleur scénario original – catégorie pour laquelle il détient le record de victoires (trois) et, de très loin, de nominations (seize).
Il est également l’auteur de plusieurs pièces de théâtre et nouvelles, et se produit régulièrement en tant que clarinettiste de jazz.
Précis, intense, époustouflante émotion de menus détails, cette immense tristesse de l’être, ce renoncement de soi, l’impression vertigineuse de ne pouvoir exprimer sa colère. Impression d’être incomprise, de vouloir faire du bruit à tout prix. Un bruit qui reste muet, sans résonance aucune dans le fracas du monde, comme un premier pas vers la mort. Seule la mélodie du piano et le ravissement de la nuque s’exprimeront tandis que le regard reflétera l’image d’une âme qui se noie. Un sursaut, d’abord réprimé, surgira pour dire finalement non à la mort salvatrice et oui à cette vie brisée, le piano lui est perdu mais pas l’envie de jouer. La mélodie du piano englouti résonnera encore longtemps sur le désert sablonneux de l’immense plage d’une Islande sauvage.
La socialisation dans un monde virtuel existe depuis 20 ans mais reste une activité de niche. L’IA et la nouvelle génération de natifs du numérique la rendront-elles plus courante ?
La pandémie mondiale a catalysé une transition vers la communication à distance, poussant les aspects personnels et professionnels de nos vies vers le domaine numérique. Naturellement, ce changement a affecté les relations humaines d’une manière sans précédent, notamment le passage à l’enseignement à distance, les rassemblements numériques et une diminution de l’accessibilité pour tous, nous obligeant à trouver de nouvelles façons de communiquer et d’effectuer des tâches régulières dans notre vie quotidienne.
Mis à part les points négatifs, ces défis ont coïncidé avec des innovations passionnantes, notamment l’introduction formelle du métaverse , un boom de l’intelligence artificielle et des progrès dans la réalité virtuelle et la réalité augmentée .
Le métaverse que nous connaissons aujourd’hui n’est pas un concept entièrement nouveau, mais plutôt une idée qui existe et évolue depuis les débuts du Web2. Créer et développer une plate-forme numérique qui permettrait une communication révolutionnée est l’objectif de plusieurs innovateurs depuis des décennies. Avec l’intérêt croissant pour les technologies Web3, nous continuons de constater un appétit croissant pour la communication immersive et numérisée à mesure que nous nous tournons vers l’avenir d’Internet.
Evolution du métaverse
Lancée en 2003, Second Life est une plateforme multimédia en ligne que beaucoup considèrent désormais comme la première plateforme métaverse au monde . Ce qui le différenciait de ses homologues était l’intégration de plusieurs fonctionnalités de type réseau social dans sa plate-forme. Même si Second Life a connu un certain succès, il a été adapté à la communauté des joueurs. Malgré cela, il a constitué un excellent point d’entrée dans ce que nous appelons aujourd’hui le métaverse, attirant des personnes de tous âges et de tous les coins du monde.
Second Life montre que l’attrait de ces technologies immersives existait il y a des décennies et qu’elles offrent un immense potentiel pour favoriser des liens significatifs, améliorer les interactions sociales et combler les fossés géographiques et culturels. Là où les technologies Web2 ont jeté les bases d’un village planétaire, le métaverse et d’autres technologies Web3 cherchent à nous immerger davantage dans cette société interconnectée.
Un autre exemple de l’évolution des mondes virtuels est Decentraland, publié comme preuve de concept pour démontrer la propriété virtuelle. Ce tournant dans le monde du Web3 a démontré que les utilisateurs voulaient non seulement avoir une personnalité virtuelle, mais aussi se différencier de manière unique des autres utilisateurs possédant la propriété numérique des produits et des terres.
Cependant, même si des plateformes comme Decentraland ont permis l’intégration de la blockchain dans une plateforme sociale virtuelle, elles n’ont pas réussi à augmenter leur base d’utilisateurs. Pour éviter des résultats similaires, les entreprises nouvelles et existantes recherchent continuellement de nouvelles façons d’augmenter l’activité sur leurs plateformes tout en trouvant le bon équilibre entre une immersion accrue sans diminuer l’accessibilité.
Augmenter l’immersion et l’accessibilité
Pour intégrer davantage l’utilisateur dans un métaverse, les développeurs ont décidé d’étendre les médias par lesquels un utilisateur peut accéder à ses plates-formes, notamment les téléphones mobiles , les ordinateurs portables et le matériel de nouvelle génération, notamment les casques de réalité virtuelle.
Les technologies de réalité augmentée et de réalité virtuelle permettent aux individus de partager des expériences immersives, de collaborer à distance et de communiquer d’une manière auparavant inimaginable. Des réunions virtuelles interactives aux environnements AR partagés, les réalités mixtes ouvrent de nouvelles voies de collaboration. Ces progrès peuvent accroître la productivité, stimuler l’innovation et démanteler les barrières érigées par la distance.
L’étude 2023 de Deloitte sur les tendances des médias numériques a révélé que la génération Z et la génération Y sont plus susceptibles d’adopter du matériel plus récent, y compris des casques VR, pour une gamme d’expériences que les groupes d’âge plus âgés. La même étude a révélé qu’environ 50 % de la génération Z et de la génération Y considèrent que les expériences en ligne remplacent de manière significative les expériences en personne, et 40 % socialisent davantage à travers les jeux vidéo que dans le monde physique.
Avec les progrès continus du matériel VR, y compris le lancement prévu d’Apple Vision Pro en 2024, il existe un fort potentiel pour une recrudescence de la production de contenu VR et son adoption plus large par différentes générations dans les mois à venir.
La fusion des cas d’utilisation des technologies dans le métaverse incitera davantage de personnes à exploiter les différents matériels et logiciels pour se connecter avec leurs pairs, réduisant ainsi le fossé générationnel et contribuant à accroître la compréhension entre les différents groupes d’âge.
De nouveaux usages pour les mondes virtuels
Le paysage évolutif du métaverse offre aux utilisateurs la possibilité de naviguer dans des lieux virtuels, tels que des galeries d’art, aux côtés d’amis et de familles éloignés. L’évolution vers l’accessibilité virtuelle transcende les limitations géographiques et étend la portée des rencontres en personne autrefois exclusives. Cette accessibilité créera également de nouvelles sources de revenus et une monétisation pour les artistes émergents.
De plus, l’incapacité de rencontrer des membres de la famille, des amis et des collègues susceptibles de souffrir d’une maladie ou d’un handicap les empêchant de quitter leur domicile dans le monde réel pourrait considérablement diminuer.
La création d’un environnement plus accessible via le métaverse garantit une augmentation de la compassion, de l’empathie et de l’inclusion des utilisateurs dans le monde physique.
Un autre excellent cas d’utilisation fourni par le métaverse est la réduction des obstacles à l’éducation. Alors que de nombreuses écoles sont passées à l’enseignement à distance, cela s’est avéré être un échec pour beaucoup . L’ajout du métaverse en tant que composant pourrait immerger davantage les étudiants et les éducateurs pour permettre des résultats scolaires plus efficaces.
Utiliser le métaverse pour accroître les différentes voies d’accès à l’éducation révolutionnera l’apparence et le fonctionnement du système traditionnel tout au long du 21e siècle. L’enseignement à domicile, le tutorat et l’enseignement à distance pourraient ne plus sembler aussi éloignés.
Expérience améliorée par l’intelligence artificielle
Si le métaverse offre de nombreuses opportunités d’immersion à ses utilisateurs, il est clair qu’il ne peut à lui seul offrir ses expériences au grand public sans les technologies nécessaires qui le façonnent. Parmi les avancées technologiques utiles figure l’intégration de technologies d’intelligence artificielle pour renforcer l’expérience utilisateur.
L’intelligence artificielle peut être utilisée pour renforcer l’expérience humaine dans le monde virtuel, allant même jusqu’à offrir aux utilisateurs la possibilité de prendre soin d’un animal de compagnie IA . Pour les anciens et actuels propriétaires d’animaux de compagnie, cela peut offrir aux utilisateurs la possibilité de créer des souvenirs avec des compagnons animaux immortalisés, complétant ainsi l’expérience de prendre soin d’un animal de compagnie dans le monde réel.
Dans l’état actuel des choses, les technologies d’IA générative continuent de progresser tant que les utilisateurs continuent de fournir leurs commentaires et leurs préférences. En combinant un nombre croissant d’utilisateurs du métaverse avec la technologie d’IA intégrée, les expériences deviendront plus adaptées aux utilisateurs tout en éliminant les démarches du développeur de la plate-forme. Ainsi, le nombre de fonctionnalités proposées augmentera tout en étant fournies dans des délais plus courts.
Un avenir sans frontières
En découvrant les désirs humains, l’intégration de l’IA et d’autres technologies axées sur le Web3 peut faire évoluer le métaverse pour offrir des sensations qui imitent plus fidèlement les expériences du monde réel. Cette évolution comprend la création d’une plate-forme qui complète les désirs réels des utilisateurs et l’avancement de l’intégration des plates-formes métaverses avec d’autres technologies dans notre vie quotidienne.
Le métaverse recèle un énorme potentiel pour avoir un impact positif sur la connexion et la communication humaines. En transcendant les frontières physiques, en permettant des interactions interculturelles et en améliorant la collaboration, ces technologies immersives peuvent transformer la façon dont nous nous connectons et interagissons. L’utilisation des technologies de réalité virtuelle, de réalité augmentée et d’intelligence artificielle dans le métaverse ne remplacera pas les expériences en personne. Au lieu de cela, en élargissant notre portée et en éliminant les barrières de la distance, il nous invite tous à saisir les opportunités toujours croissantes qu’il peut offrir.
La Corneille veille... 
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